v.s. gaudio
Aurélia Barthélemye Steiner Corsicano
Aurélia
Steiner d’Ajacciu
della quale altro non sa se non che aveva dato i natali
all’imperatore Napoleone.
Non è nella camera oscura, Aurélia Steiner non mi ha parlato di quegli amanti
del rettangolo bianco che si ritrovano nell’atrio del Musée
Fesch con in mano una moleskine,
la matita e il biglietto d’ingresso.
Lì dove ho incontrato Aurélia Steiner, elle m’a raconté l’histoire.
Elle m’a parlé ,
et j’entendais l’histoire
Elle la sentait
sous soi, minérale, de la force irréfragable de Dieu, l’histoire
In quel museo, tutto quel tempo restammo a guardare la Madonna di Cosmè Tura e quella della Ghirlanda di Botticelli e altri dipinti tra cui quello di Pietro Paolini che tanto affascinò W.G. Sebald, e, così ricordo, non guardammo per niente La Pentecôte de Mariotto di Nardo, une tempera sur bois du XIVe siècle, la Vierge à l'enfant de Giovanni Bellini (XVe siècle), la Vierge à l'enfant dans une gloire de séraphins, une huile sur bois du XVIe siècle réalisée par un anonyme ombrien et Midas à la source du fleuve Pactole, huile sur toile de Nicolas Poussin, datant du XVIIe siècle : étaient posées sans la moindre surveillance e difatti les quatre tableaux furent dérobés au musée Fesch le 19 février 2011.
Aurélia écrit tout le temps, toujours ça, rien
d’autre que ça.
L’avrei voluta vedere in spiaggia, col suo bikini Calzedonia e il cappello,
cette femme qui
se fait mousser le créateur, quand se colle une douce et vient d’avoir le
sixième bonheur consécutif.
Aurélia à genoux,
en soutenant soi sur une main libre entre les jambes ell’a à peine fini de se
pénétrer l’histoire par derrière ; maintenant, mise à genoux, avec les
fesses sur les talons, elle se lance contre un dildo anamorphique, désormais
complètement enfoncé, en mouvant les hanches, avec la précision et la force
d’une danseuse.
C’est que je désire.
Que cela vous
soit destiné.
Où
êtes-vous ?
Comment vous atteindre ?
Comment nous
faire nous rapprocher ensemble de cet amour, annuler cette apparente
fragmentation des temps qui nous séparent l’un de l’autre ?
Non è una bella giornata, piena di luce, i rami delle palme
sulla Place Maréchal Foch si muovono
appena nella brezza che arriva dal mare, al porto non vi è attraccata una nave
da crociera e io che passeggio per i vicoli, mi infilo ora nell’uno ora
nell’altro di quegli androni bui e simili a gallerie, leggo con una sorta di
raccoglimento i nomi sconosciuti sulle cassette delle lettere in lamiera
sperando di trovare quello di Aurélia Steiner, che, prima, mi aveva lasciato al
museo, con la sua gonna grigia e il top viola, camminando sui sandali blu col
tacco di due pollici, dopo avermi detto:
« Aujourd’hui
vous étiez un marin à cheveux noirs. Avant que vous rejoindriez votre hôtel,
vous me venez après, vous m’avez emboîté le pas, mais je vous ai donné l’endroit
du monde ; moi, je vous tienne entre mon cadran solaire, je vous montre
l’heure du bonheur, le méridien du désir, entre mes fesses, nues dessous la
jupe grise, je sente votre braquemart, ou bien votre
bizouart !»
Ma prima di seguire Aurélia mi ero fermato a lungo davanti a
quel duplice ritratto che tanto incantò Sebald[i]
e prima di lasciare il museo, sono sceso ancora nei sotterranei, dove è esposta
una collezione di ricordi e cimeli napoleonici.
Je sentais que
vous me reveniez de l’envers du monde dessous la jupe grise avec votre
méridien, le voyez-vous encore mon méridien
d’Ajaccio sous la jupe grise?
C’est gros, votre
méridien napoléonique, la création unique, le petit caporal, che potevamo anche chiamare « L’autre » o
« L’ancien » :
« Ah !
Si l’ autre était encore là ! »
C’est grand votre petit caporal, je vous disais Aurélia
Steiner, e poi quando sentivamo il deflagrare di una bomba dopo un silenzio
assoluto ci mettevamo a ridere e all’unisono esclamavamo: “C’est Barthélemy!” Ou bien: “C’est Joubert[ii](le
canonnière qui fait tousser le brutal, il tire le canon!”
E allora la
canonnière d’Aurélia Steiner non la chiamavo più “Petit Caporal” ma
“Joubertière, le Barthélemy ou la Machine-à-moulure ou la Giberne de Joubert,
la Joubertière : «Ah ! Si le Joubert était encore
là ! »
Ils disent que tout avait
été construit sur la terre.
Que tout avait été habité, occupé, par
des peuples, des gouvernements.
Qu’il avait des palais sur
les rives des fleuves et, entre les palais, des fourrés d’orties, de ronces et
de nuées d’enfants courants. Des femmes,
maigres.
Tu es une femme maigre, une
ectomorphe, mais tu es un peu mesomorphe,
une normomesomorphe avec un index du pondus moyen, tu a l’allure de
travers, de femme sentimental-amorphe,
in cui c’è l’ombra del paradigma nervoso, qui donne à ta allure un
touche de tendre eclatance, de claireté tendue,
come se il vento sferzasse il tuo podice con un angolo di 90°.
Ecoutez,
l’entendez-vous ?
Non ?
Vous n’entendez plus rien
peut-être ?
Non ?
Ecoutez encore. Essayez.
Essayez encore.
Comment venir à bout de
notre amour ?
Avec le bout, je viens à
bout de notre amour. Avec la punaise que j’entends.
Ecoutez encore.
L’étendue de mon cadran
lunaire, l’étendue de votre méridien, l’heure du bonheur : l’inquiète
étendue introvertie de mon allure, l’étendue joubertienne, le degré haut de
votre cas, le Barthélemy.
Je marche et je suis dans ma
chambre avec le dildo, le godemiché, nous devrions nous rapprocher ensemble de
la fin.
De celle de notre amour.
N’ayez plus peur.
J’ai la peur bleue, la peur
friponne du désir, je veux votre Barthélemy quand je chante, je chante pour
vous, je ne réussis pas à chasser votre Bizouart.
Ēcoutez...
Mais qui êtes-vous?
Qui?
Comment cela se ferait-il?
Comment cela se serait-il
fait?
Comment à votre nom?
Dans cette île, ici ?
Ici, à Ajaccio, vous
croyez ?
Non ?
Moi, je ne sais plus.
Io
non ho conoscenza di quest’amore che ho per voi. Intero. Terribile. Bitchen. Je
désire votre bizouart, è questo l’amore intero, terribile, terrible, che ho per
voi.
E
voi non siete qua per liberarmene.
Mai.
Mai, Non mi separo mai dal nostro amore.
Avec le Barthélemy, à
genoux, mon cul sur les talons, jamais, je ne vous sépare de notr’amour. De
votr’histoire. De votre ça.
Très, très longtemps, rien.
Et puis, une fois, vos yeux.
Vos mains. Vos yeux et vos mains sur moi, sur mon cul.
D’abord le bleu liquide de
votre ça.
Et puis, vous m’avez vue.
Vous avez regardé
l’immensité des choses dans le fracas des vagues, l’immensité de la force
et puis vous avez crié
Vous vous teniez au centre
de la pierre
des couloirs
des voies de pierre
de toutes parts
Vous qui êtes nommé vous qui
êtes doué d’identité je vous aime d’un amour indéfini
Il fallait descendre la
falaise
vaincre la peur
la peur bleue du méridien
le vent souffle sur Ajaccio
les vagues luttent contre le
vent
elles avancent
ralenties par sa force
et patiemment parviennent
à la paroi
Je vous aime plus loin que
vous
J’aimerai quiconque entendra
que je crie que je vous aime
J’appelle celui qui me
répondra
Je veux vous aimer je vous
aime
Depuis trente mille ans je
crie devant la mer le spectre blanc
Dicevate:
delle storie si trascinano al Museo Fesch, questa lunghezza del tempo così
dolce che lei vorrebbe coricarcisi contro e partire con lei nell’aria e nella
storia, così calma e diurna, fresca, del
mare, il mare tenuto stretto nella Baia di Ajaccio, questa inversione del mondo, questa potenza tenera e
sfacciata, della mia allure, dicevate, da “polisseuse”, aggiungevate, da
connasse , la Giberne Joubertienne, è
così che avete detto e io avrei voluto farvi il servizio, la Manon d’Aiaccio, qui
fait le truc, elle fait ça, anche un blow job rapido e calmo, sulla spiaggia
col mio bikini Calzedonia e il cappello in testa e gli occhiali da sole o
tirarvi le canon et faire une volée de coups nell’aria così fresca di Ajaccio
sul mare, c’è del sentimento in questa aria di Ajaccio, avevate detto: “L’aria
del mare mi carica il Barthélemy!”
Oui. Vous avez tout oublié.
Je ne vous sépare de votre
corps.
Je ne vous sépare pas de
moi.
Je ne vous sépare de
notr’amour.
Comment faire pour que nous
ayons vécu cet amour?
Comment?
Comment faire pour que cet
amour ait été vécu?
Dovrò
ridiscendere per Rue Cacalovo sino alla Playe Trottel, e basterà a farvelo fare
duro con un copricostume Zara sul bikini Calzedonia e quel cappello scuro che
tanto vi piace ?
Avec mon allure, mon allure
à la Joubert, dicevate, du sentiment-Barthélemy, mon allure-Ajaccio della
prossemica dell’Ane, la proxémique de l’ânesse blonde ?
Avez-vous oublié ?
Le
mie passeggiate per Rue Cacalovo o in Place Foch
per
scendere alla Cittadella con i jeans,
je suis le jeans d’Ajaccio,
che nell’ aria
si
sposta di traverso con una frescura calma
che accarezza
l’inquietudine,
cette joie de mon allure en
jeans,
la joie, le bonheur, d’Ajaccio aussi blanche et bleue, e di là le
forze
e
i monti selvaggi dell’interno, e che cosa ne sappiamo noi del corso della
storia
che
procede – così scrive Sebald- secondo una legge la cui logica rimane
indecifrabile
e
viene messo in moto da eventi minuti e imponderabili, tali da cambiarne spesso
la
direzione al momento decisivo, come la morte improvvisa[iii]
di Joubert in Italia
e
l’ascesa infinita e successiva di Napoleon:
una
corrente d’aria appena percepibile, una foglia che cade a terra, uno sguardo
che
corre da un occhio all’altro in mezzo a un gruppo di persone,
et vous êtes le poète, et je suis,
moi, Aurélia Steiner,
e
tu ami questo mio pondus d’Ajaccio così
poco napoleonico,
voi
amate la letizia e il movimento joubertienne de mon allure,
questo
deflagrare improvviso
che
di notte sveglia il mondo, oggetto a
al meridiano d’Ajaccio,
et je suis là-haut in Rue
Cacalovo ou sur la plage Trottel
ad
allietarvi l’anima di Barthélemy che scoppia in Corsica
all’improvviso
dopo un silenzio assoluto
che
forse non è durato che qualche secondo appena.
Vous m’aviez dit dans la
chambre obscure
ou quand je vous croisé ce
matin en Rue Cacalovo
avec ma jupe grise sous laquelle mon con
suintait:
cette ville engloutie, c’est
notre terre obscure.
Il
n’en reste rien, numerosissimi erano qui un tempo
gli
stambecchi, sopra i crepacci volavano in cerchio
aquile
e avvoltoi; fringuelli e lucherini saltellavano
a
centinaia in mezzo alle fronde, quaglie e pernici
facevano
il nido sotto i cespugli più bassi, e ovunque
le
farfalle ti svolazzavano attorno, così scrive W.G.Sebald
e
aggiunge: “Pare inoltre che gli animali in Corsica fossero di
taglia
alquanto piccola, come spesso accade sulle isole”[iv].
Avez-vous oublié?
Vous avez tout oublié?
Si fraîche, Ajaccio, cette deuxième
ville, vous disiez.
Dicevate :
delle storie arrivano fin qui dalla Bavella
dalle
colline sopra Sartène dove l’aria è così fresca,
così
calma e dinamica come il mare che attornia l’isola,
e
la Corsica è tenuta dentro questo rombo, questa losanga
in
cui sopra Sartène non è raro incontrare un entomologo
di
Dresda, come avvenne a Gregorovius che fece un viaggio
in
Corsica nel 1852, in questa inversione del mondo, questa
potenza
tenera e sfacciata, come la mia allure, dicevate, da Joubert,
la
Barthélemy, aggiungevate, è così che avete detto, che l’isola
nei
boschi di Bavella avevate visto di frequente il Cervus elaphus
Corsicanus,
e io ero la stambecca corsicana, ovvero la Stambecca
Rossa
del Tirreno tanto che avrei voluto farvi una branlette, rapida
e
calma, una battaglia corsicana nell’aria così fresca,
intanto
che il cervo rosso si era ormai estinto, un animale
dall’eleganza
per così dire orientale, con una grossa testa
rispetto
al resto del corpo e ci veniva di pensare
alla
custode del Museo Fesch quando,lei sotto il bancone
e
giù e io di qua vi dicevo che ero la stambecca corsicana,
e
sopra i crepacci nella Bavella volavano in cerchio
aquile
e avvoltoi; fringuelli e lucherini saltellavano
a
centinaia in mezzo alle fronde, e come spesso accade
sulle
isole, tenendomi bassa vi feci un blow job rapido e calmo
mentre
voi dall’alto del bancone guardavate esterrefatto
la
custode del Museo così napoleonica che come aveva
osservato
l’entemologo di Dresda era di piccola taglia
come
accade nelle isole.
Ajaccio,
avevate detto uscendo dal Musée Fesch:
L’aria
del mare mi tira su, vedo sopra i crepacci alla Bavella
in
cerchio aquile e avvoltoi, fringuelli e lucherini saltellano
a
centinaia in mezzo alle fronde, quaglie e pernici fanno i nidi
sotto
i cespugli più bassi, e ovunque le farfalle mi svolazzano
attorno.
Oui. Vous avez tout oublié.
Je ne vous sépare de votre
corps.
Je ne vous sépare pas de
moi.
Je ne vous sépare de
notr’amour.
Comment faire pour que nous
ayons vécu cet amour?
Comment?
Comment faire pour que cet
amour ait été vécu?
Dovremo
ritornare al Museo e mentre voi guardate giù
dal
bancone verso lei, la cassiera di Casa Bonaparte,
che
forse si sta solo riposando dopo essere
rimasta a lungo
in
piedi e anche così non è possibile accorgersi della sua presenza
se
non parla, e di qua dal bancone, accovacciata
faccio
la stambecca corsicana, la Stambecca Rossa del Tirreno
anche
se qui non fanno la Bataille de Saint-Joseph come a Péronne
en
Picardie[v],
né li vedi saltellare in piazza Foch o, meglio, Letizia
a
inneggiare alla branlette tipica d’Ajaccio, la branlette corsée
che
per farla devi avere attorno la foresta della Bavella e
quest’aria
del mare che passa nel suo stretto canale, e sono
al
contempo seno di mare e culo di mare, e voi il navigatore,
il
marinaio dai lunghi capelli neri, il poeta saraceno
che
in questa losanga del desiderio
viene
a bagnare il suo oggetto a
la
capra ibex corsicana, Aurélia Steiner d’Ajacciu,
il
promontorio sacro, il capo corso, il culo.
Il fallait descendre la
falaise
vaincre la peur
la peur bleue du méridien
le vent souffle sur Ajaccio
les vagues luttent contre le
vent
elles avancent
ralenties par sa force
et patiemment parviennent
à la paroi
Je vous aime plus loin que
vous
J’aimerai quiconque entendra
que je crie que je vous aime
J’appelle celui qui me
répondra
Je veux vous aimer je vous
aime
Io
mi chiamo Aurélia, Barthélemye, Steiner Corsicano.
Io
vivo ad Ajaccio[vi].
Non
ho più diciotto anni.
Mi ha scritto:
Qui, ad Ajaccio si trova Aurélia Steiner Stambecco[vii]. Aurélia Barthélemye.Si trova qui Aurélia Capra Ibex Corsicana e da nessuna parte nelle terre protette dal mare puoi trovarla.
Ciò
che pulsa qui si spande sul mondo.
Da
qui, dal Capo Corso, il Sacro Promontorio,
l’acqua
pulsante tiene il mondo
deliziosamente
sulla soglia dell’orgasmo.
Spalanchi
le finestre e guardi fuori,
oltre
i tetti della città.
Si
sente ancora il rumore del traffico per le strade,
ma
poi all’improvviso c’è un silenzio assoluto,
per
qualche secondo appena,
finché,
evidentemente solo a poche strade di distanza,
una
di quelle bombe che non di rado scoppiano in Corsica
deflagra
con un colpo breve e secco.
Mi
corico e sto allerta col mio Barthélemy,
nell’orecchio
il suono delle sirene
e
lo zufolo del poeta che sta facendo
deflagrare
il mio Joubert.
Quando
l’oggetto a sarà al Sacro Promontorio[viii]
della
Capra Ibex Corsicana
di
sicuro mi addormenterò.
[i] Cfr.
W.G. Sebald, Breve escursione ad Ajaccio,
in: Idem, Le Alpi nel mare, trad.it,
Adelphi Milano 2011.
[ii] Barthélémy Catherine Joubert est né à
Pont de Vaux(Ain) le 14 avril 1769, la même année que Bonaparte. Joubert a
vingt ans lorsqu’éclate la révolution. S’enthousiasmant pour les idées
nouvelles, il s’enrôle avec ardeur dans la garde nationale à Dijon, puis à Pont
de Vaux. Sa carrière militaire connaît une ascension rapide et brillante. Elle
dure de 1791 à 1799 et se déroule presque entièrement en Italie. Général de
brigade à 26 ans, à 27 ans il devient le plus jeune général de division en
activité dans l’armée. Joubert joue un rôle primordial dans la célèbre victoire
de Rivoli au côté de Bonaparte et se
distingue dans le passage du Tyrol à la tête d’un corps d’armée de trois
divisions. Il est l’un des généraux les plus marquants du Directoire ; sa
mort prématurée à la bataille de Novi, à 30 ans le 15 août 1799, l’empêche de
participer au coup d’état préparé par Siéyès et oblige ce dernier à lui
chercher un successeur : c’est finalement Bonaparte qui accomplit le coup
d’état du 18 brumaire à sa place.
[iii] Frappé d’une balle en plein cœur, le jour
de l’anniversaire de Bonaparte.
[iv] Ibidem,
Le Alpi nel mare, trad.cit.:pag.59.
[v] Vedi V.S.Gaudio, La Bataille de Saint-Joseph, in “piṅgapā”:F la-bataille-de-saint-joseph
.
[vi]
Aghju vistu tante loche
Belli, ùn si ne po discrede
Ma cumè a mo Cursichella
Nisun’parte ùn si ne vede. Scritto in dialetto in calce al foglio.
Belli, ùn si ne po discrede
Ma cumè a mo Cursichella
Nisun’parte ùn si ne vede. Scritto in dialetto in calce al foglio.
[vii]
Guarda à mè, cume sò grande,
È po cume sò prufondu,
Aghju acqua ancu à rivende,
È copru u mezu mondu,
Quandu in un scornu hè notte,
In l'altru u sole sorte.
È po cume sò prufondu,
Aghju acqua ancu à rivende,
È copru u mezu mondu,
Quandu in un scornu hè notte,
In l'altru u sole sorte.
Aggiunse in calce al foglio Aurélia Stambecco: “ Guarda
me, come sono grande,/E poi come sono profonda,/Ho acqua anche da rivendere,/E copro mezzo mondo,/Quando
in un angolo è notte,/
In un altro il sole sorge”: un po’ ricorda una poesia dialettale di G.P. Ristori. Tanto che il poeta saraceno avrebbe potuto risponderle:
In un altro il sole sorge”: un po’ ricorda una poesia dialettale di G.P. Ristori. Tanto che il poeta saraceno avrebbe potuto risponderle:
Ti portu disse fiume
U cantu di u russignolu,
Poi dinò u prufume
Di u fiore campagnolu,
Lampu ind'a to sciuma bianca,
A dulcezza chì ti manca(F“Ti porto disse fiume/Il canto del Rosignolo,/Poi anche il profumo/Del fiore campagnolo,/lancio nella tua schiuma bianca,/la dolcezza che ti manca”).
U cantu di u russignolu,
Poi dinò u prufume
Di u fiore campagnolu,
Lampu ind'a to sciuma bianca,
A dulcezza chì ti manca(F“Ti porto disse fiume/Il canto del Rosignolo,/Poi anche il profumo/Del fiore campagnolo,/lancio nella tua schiuma bianca,/la dolcezza che ti manca”).
[viii]
Sempre in calce al foglio, Aurélia ha appuntato in dialetto:
Da nantu à la mio tirazza
Quandu l’alba s’avvicina
Vecu risplende Ii monti
E richjarà la cullina.
Quandu l’alba s’avvicina
Vecu risplende Ii monti
E richjarà la cullina.
Quando l’oggetto a del poeta sarà al Sacro
Promontorio d’Ajacciu non potrà non
pensare alla Corsicana sussurrandole:
Si un ghjuvellu nantu à l'onda
Una perla à mezu mare
U to splendore o Cursichella
Ad'alcunu ùn si cumpare. Cosicché Aurélia possa farsi mousser le créateur senza immobilizzare il fotogramma della sua allure joubertienne…
Una perla à mezu mare
U to splendore o Cursichella
Ad'alcunu ùn si cumpare. Cosicché Aurélia possa farsi mousser le créateur senza immobilizzare il fotogramma della sua allure joubertienne…